La richesse n'est pas que
matérielle, mais l'être humain a choisi de faire de sa poche, sa raison. Aujourd'hui, le mercantilisme nous écarte trop souvent de tout
principe spirituel. À
l'heure de notre mort, croyance en l'au-delà ou non,
les choses matérielles perdent leur importance, faute de valises
prévues à cet effet. La nécessité ne deviendrait-elle pas alors
d'acquérir une vision plus spirituelle de notre existence, loin des
futilités marchandes ou quantifiables ? Notre vie, à cet instant
fatidique, sonnera comme insensée, creuse, tant notre travail
spirituel fût si faible. Pourquoi donc cette obsession du capital ?
Conditionnés dès notre
plus jeune âge à atteindre un état de satisfaction continu et égo-centré, nous nous épuisons ad rem dans une course effrénée à
la jouissance sous toutes ses formes ; le plaisir comme anesthésiant,
à en oublier le sens de sa vie sur Terre. Nous liquidons notre temps
à des bonheurs éphémères et bien souvent faux. La plus
misérable des consommations reste alors celle dont nous consumons nos vies de
petits pervers avides. Étaient-ce là nos destinées ?...
Notre société, ancrée
dans un système capitaliste assumé et envahissant, brise nos élans
de spiritualité et de partage, noyés par les valeurs de l'envie et
de l’acquisition. Malheureusement, l'harmonie : l'union au Soi, ne
s'inscrit pas dans cette manière d'appréhender la vie. Discerner
ces deux branches de l'enrichissement, c'est déjà effectuer un pas
de plus vers la plénitude et le sentiment d'accomplissement. Cette
période contemporaine d'uniformisation des modes de vie tend à la
fabrication d'êtres humains à la chaîne : identiques et
décérébrés, impropres à la réflexion.
Nous sommes tous les
victimes muettes, parfois ignorantes, de cet état de fait mais n'en
demeurons pas moins les coupables. Effectivement, il n'appartient
qu'à nous de changer nos habitudes et d'approfondir nos pensées
afin d'améliorer l'Homme que nous étions encore hier. Méditons,
changeons.
Simon B.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire